La fasciathérapie est une thérapie naturelle le plus souvent proposée par les kinésithérapeutes. Elle permet de soulager les divers maux de la grossesse, mais aussi de favoriser la récupération après l’accouchement.
La fasciathérapie comme thérapie naturelle
La fasciathérapie cible les membranes fibreuses qui enveloppent nos structures anatomiques. Ces membranes sont aussi appelées fascias et elles soutiennent et protègent nos organes, muscles et viscères. Tendus ou sensibles, ils peuvent traduire une agression du corps, à la fois physique et psychologique.
Cette méthode repose essentiellement sur un toucher profond et doux, qui vise à rééquilibrer l’organisme. Ses objectifs ? Apaiser le corps, lever les tensions et maintenir un certain équilibre entre nos organes. Au cours de la grossesse et après l’accouchement, la fasciathérapie soulage notre corps.
Avant l’accouchement
La fasciathérapie est généralement proposée aux femmes enceintes de plus de trois mois. Et ce, afin de soulager différents maux comme les nausées, le mal de dos ou encore, les migraines. Autre avantage de cette thérapie naturelle : elle favorise la création du lien entre le bébé et la mère. Le thérapeute aide à créer un lien d’empathie entre la mère et l’enfant à travers les mouvements sensoriels de ce dernier. Et le partenaire peut aussi participer à ces mouvements !
Après l’accouchement
Après l’accouchement, la fasciathérapie peut aussi aider à soulager les troubles circulatoires, la constipation et les maux de dos. On peut aussi y avoir recours dans le cadre de la rééducation périnéale. Mais le bébé peut lui aussi profiter des bienfaits de cette technique naturelle, notamment s’il souffre de tensions intracrâniennes, de régurgitation ou d’insomnies. Attention, la fasciathérapie ne dispense pas d’un suivi médical et elle doit toujours être pratiquée par des professionnels diplômés. Tous les kinésithérapeutes ne sont donc pas formés à cette pratique.