Le parlement français a décidé de reporter à mi-2019 les débats autour de l’extension de la PMA (Procréation Médicalement Assistée). Cette décision intervient dans un climat social où de plus en plus de couples -hétéro comme homosexuels) font appel à cette méthode d’aide à la procréation. Ce report serait en fait lié à une question de calendrier.
Une loi sensée aider les couples homosexuels à engendrer une progéniture
La loi n’autorise pour l’heure la PMA qu’aux couples hétérosexuels dont l’un des membres vit une condition d’infertilité. Or le projet de loi promis par Macron durant la campagne vise à élargir ce cadre législatif en permettant notamment à des couples non hétéros mais aussi à des célibataires (homme comme femme), d’engendrer via la PMA une progéniture.
Macron et sa promesse de campagne
Le président de la République aura fort du mal à faire passer son projet de loi, tant ce dernier est peu soutenu même au sein du groupe parlementaire majoritaire à l’Assemblée. De plus, outre la députée LREM de l’Oise Agnès Thillceux, la droite les élus de la droite se sont eux aussi mis en ordre de marche afin de torpiller le projet dans l’œuf.
Autant dire que la promesse de campagne du candidat Macron aura du mal à trouver une majorité solide afin de pousser un texte de loi visant à étendre les conditions sous lesquelles une femme peut s’aider de la médecine pour concevoir.
Avant tout une question de calendrier
Alors que tout est mis en place afin de couler le projet de loi réformant l’accès à la procréation médicalement assistée, Jean-Louis Touraine, rapporteur de la mission d’information sur la bioéthique explique qu’il s’agit surtout d’une question de calendrier. En effet, ce dernier rappelle qu’un décalage de 4 ou 5 mois a été créé en raison de l’encombrement du calendrier parlementaire. Ce qui explique de report des débats pour le printemps prochain.