Le bonheur d’un enfant est-il fixé en fonction du nombre de ses frères et sœurs ? Est-ce que les enfants uniques sont plus égoïstes et égocentriques que les autres ? Il y a plusieurs idées reçues autour des enfants uniques. Mais la vraie question à se poser est : sont-ils plus malheureux que les autres ? Aujourd’hui, on vous explique !
Les relations sociales de l’enfant unique
Lorsqu’on parle d’enfant unique, on s’imagine une personne en décalage avec ses camarades. Les gens pensent que cet enfant n’a pas eu l’occasion d’apprendre à se socialiser avec des frères et sœurs. De ce fait, il aurait constamment des difficultés à tisser des liens avec des gens extérieurs. Il est complexe de statuer sur ce sujet puisque plusieurs facteurs influent sur la capacité de l’enfant à créer des relations avec le monde extérieur. Et pas seulement le fait qu’il ait ou non des frères et sœurs !
Il faudra en effet considérer sa personnalité, ses aptitudes particulières ainsi que l’ouverture de la famille sur l’extérieur. Même si un enfant n’a ni frère ni sœur, il peut apprendre à nouer des liens avec ses cousins, ses cousines ou ses copains d’école. Ne pas avoir de fratrie peut être avantageux pour lui s’il a des amis autour de lui !
Le lien entre l’enfant unique et de sa mère
Un enfant unique est souvent le centre de l’attention de ses parents, surtout de sa mère. Elle aura tendance à développer un lien exclusif avec sa progéniture, ce qui n’est absolument pas dramatique ! Ce sera peut-être plus difficile pour l’enfant de se détacher de sa mère et vice-versa, mais ce n’est pas certain !
Être un enfant unique ou un enfant issu de famille nombreuse peut influer sur le bonheur et la capacité à s’adapter en public. Mais ce n’est pas le seul facteur à considérer. Vous l’aurez compris, il est difficile de tirer une conclusion sur cette question car les situations sont vraiment variables d’une famille à l’autre. L’important, c’est surtout l’amour que reçoit un enfant !