Il arrive relativement fréquemment qu’un bébé ne dorme que très peu. Cette passade a parfois tendance à inquiéter les parents, mais surtout à les épuiser. Pourtant, le petit ne semble pas être fatigué, et l’épuisement n’est pas à l’ordre du jour. Savez-vous toutefois qu’il pourrait avoir une dette de sommeil ? C’est un terme scientifique et très sérieux qui explique pas mal de choses !
La dette de sommeil
La dette de sommeil est un retard de sommeil accumulé sur le plus ou moins long terme. Il est prouvé qu’en France, les adultes accumulent du sommeil de retard et sont de ce fait épuisés, ce qui peut conduire dans des cas extrêmes au burn out désormais célèbre. Et malheureusement de plus en plus courant.
Or, cette dette de sommeil existe également chez les plus petits. En effet, un bébé a besoin de beaucoup dormir pour poursuivre sa croissance et se développer dans les meilleures conditions possibles. Malheureusement, il arrive qu’un nourrisson refuse de dormir. Cette accumulation de retard de sommeil porte le nom de dette de sommeil.
Les signes de la dette de sommeil
Un enfant en dette de sommeil présente plusieurs signes qui peuvent alerter les parents. Il peut faire des siestes courtes de 30 minutes environ, et souffrir de nombreux micro-réveils. En outre, il a énormément de mal à s’endormir le soir, et le corps de l’enfant peut se raidir. Il lutte contre la fatigue et est très excité, pleure beaucoup : le manque de sommeil se fait ressentir !
Autre signe qui peut être annonciateur d’une dette de sommeil : l’enfant se lève très très tôt et ne se rendort pas. L’heure de réveil spontanée du plus petit peut être à 5h du matin, mais il va lutter pour éviter de se rendormir. Ce qui est terrible aussi bien pour les parents que pour les enfants !
La dette de sommeil peut avoir des retentissements sur le long terme. Il est important de veiller au bien-être de votre enfant et d’instaurer un rituel pour l’endormissement et l’apaisement de ce dernier…
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