Les enfants ne sont pas des amis à qui l’on peut tout confier. En effet, les considérer ainsi peut même nuire à leur développement. Évitez de provoquer le fameux phénomène de l’enfant-béquille !
L’enfant-béquille, ou l’enfant-pansement
« Tu es ma raison de vivre », « tu es l’homme de la maison »… Ces phrases qui nous semblent anodines et bienveillantes ne font que rejeter une forme de pression sur l’enfant qui les entend. Face à une rupture douloureuse, à la perte d’un être cher ou à différents événements similaires, beaucoup de parents transforment leur enfant en béquille psychologique sur laquelle ils s’appuient.

Les familles monoparentales constituent ici des contextes plus à risque. L’utilisation des enfants dans les procédures de divorce et les séparations de plus en plus courantes n’ont fait qu’accentuer ce phénomène. Se plaindre d’un ex-conjoint ou d’une tout autre situation à son enfant revient à le « parentaliser », et parfois même, à le contraindre à un conflit de loyauté.
Les risques pour les enfants
Face à ce genre de comportement, les enfants ont tendance à répondre aux besoins de leur entourage, et à négliger les leurs. Malheureusement, les conséquences de ces confidences toxiques sont généralement très importantes. Les enfants endossent cette identité de béquille psychologique, ce qui finit par devenir leur seule manière d’interagir avec le monde qui les entoure. Ils en viennent parfois à nier leur personnalité !

Pour éviter ce genre de situation, il faut éviter de faire trop de confidences à son enfant. Notamment lors d’une période difficile comme un divorce, une rupture, la perte d’un être cher. Il faut alors se tourner vers son entourage ou même vers un spécialiste pour exprimer ses sentiments, ses peurs et ses doutes. Face à l’enfant, il est préférable de montrer plus de réserve.
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