Les spécialistes de la santé sont depuis longtemps stupéfaits par la cause de l’épidémie d’encéphalite, généralement appelée fièvre cérébrale. Plus de 110 enfants en Inde, provenant pour la plupart de familles rurales pauvres, sont décédés ce mois-ci de cette maladie.
Il s’agit d’un type de maladie du cerveau qui affecte le Bihar, dans l’est de l’Inde, depuis plus de deux décennies. Les spécialistes ont toujours été abasourdis par la cause de l’épidémie. Des études récentes ont suggéré que les toxines naturelles présentes dans les litchis pourraient nuire aux enfants sous-alimentés en les empêchant de produire suffisamment de sucre dans le sang, ce qui peut entraîner la mort. Le lien avec le fruit, cependant, n’est pas concluant. Trois sources médicales de la faculté de médecine et de l’hôpital Sri Krishna, où quelques 95 patients sont décédés, ont déclaré croire qu’une grave déshydratation serait probablement à l’origine de la maladie.
Quels sont les symptômes ?
L’encéphalite est une inflammation du cerveau, causée par un virus. Les premiers symptômes peuvent être similaires à ceux de la grippe, chez des patients souffrant de maux de tête avec des températures élevées.
Voici une vidéo présentant cette maladie :
Mais les symptômes peuvent s’aggraver en quelques heures et inclure des complications graves telles que des convulsions, une paralysie et le coma. Au Bihar, les enfants étaient généralement hospitalisés avec de la fièvre.
Comment les litchis peuvent-ils causer cette maladie ?
Les chercheurs qui ont mené une étude sur 390 enfants tombés malades en 2014 à Muzaffarpur ont déclaré que les litchis contenaient de l’hypoglycine A, un acide aminé qui peut perturber le métabolisme et faire baisser les niveaux de sucre dans le sang.
Cela peut déclencher une hypoglycémie et, dans les cas extrêmes, la mort. L’étude du centre national de contrôle des maladies américain a ajouté que, lorsque le cerveau manque de glucose, il se tourne vers d’autres sources d’énergie, qui sont rapidement épuisés, ce qui finit par faire sombrer les gens dans le coma.