Les experts disent que les opioïdes sont parfois justifiés pour les enfants, dans les cas de brûlures graves ou de traumatismes majeurs. Mais les médecins doivent prescrire avec soin et les parents ne doivent jamais garder les restes à la maison. Dans une nouvelle étude sur plus de 1 000 parents, plus de la moitié s’inquiétait de la dépendance aux opioïdes, mais près de deux tiers pensaient que ces substances étaient des médicaments contre la douleur.
Les spécialistes veulent que les parents comprennent qu’il existe des traitements alternatifs efficaces contre la douleur et qu’ils devraient les examiner attentivement avec le médecin de leurs enfants. Les opioïdes constituent un traitement contre la douleur et, s’ils sont utilisés correctement, ils ne devraient pas présenter de risque de dépendance.
Des analgésiques puissants
Les parents devraient comprendre qu’il existe des alternatives à la gestion de la douleur aux opioïdes. D’ailleurs, ils ne devraient pas hésiter à demander aux médecins les autres solutions possibles.
Voici une vidéo qui montre les effets de ces substances :
Les opioïdes sont des analgésiques très puissants et très efficaces. Toutefois, ils ont des propriétés addictives, ainsi que des effets secondaires, tels que des problèmes respiratoires. Les propriétés analgésiques des plantes de pavot à opium avaient été découvertes il y a 5 000 ans dans l’ancienne Mésopotamie.
Les risques de dépendance
Certaines études ont montré des liens entre l’utilisation d’opioïdes sur ordonnance chez les jeunes et une utilisation abusive ultérieure. Par ailleurs, les données ne corroboraient pas ce lien comme une relation de cause à effet.
Le risque de dépendance était plutôt lié à la vulnérabilité génétique et psychologique et non pas simplement à l’exposition. De nombreux professionnels de la santé évitent les opioïdes lorsqu’il existe des alternatives en raison d’inquiétudes quant aux effets secondaires. Sur la base des données sur l’abus et la dépendance, en l’absence de facteurs de risque concernant l’environnement familial de l’enfant, les médecins sont davantage préoccupés par les effets délétères de la douleur non traitée que par la toxicomanie des enfants.