À Trinité-et-Tobago, les trafiquants d’êtres humains promettent aux jeunes filles une vie meilleure. Malheureusement, de nombreux enfants sont exploités à des fins sexuelles. Alana Wheeler, directrice du département de lutte contre le trafic des êtres humains au ministère de la Sécurité nationale, a lancé un appel à la sensibilisation et au sauvetage de la vie des jeunes.
Wheeler a pris la parole lors d’un atelier organisé par la fondation CHOISE (Création d’une option holistique pour la lutte contre l’exploitation des enfants), à l’occasion du mois de la sensibilisation au trafic des êtres humains.
Les jeunes filles ne sont pas des prostituées
Aucune jeune fille ne dirait qu’elle voudrait être prostituée ou travailleuse du sexe quand elle sera grande, a déclaré Wheeler à un public d’élèves du secondaire, de conseillers d’orientation, de travailleurs sociaux et d’autres responsables. Le manque de prise de conscience et de peur était deux des défis de la lutte contre ce problème.
Voici une vidéo relatant ces problèmes en Inde :
Les gens doivent être conscients des prédateurs, et ceux-ci peuvent être des prédateurs sexuels ou des pédophiles. Cette exploitation peut ne pas être nécessairement un trafic, mais peut aussi être un abus sexuel, une pornographie mettant en scène des enfants, un type d’activités illégales comme le trafic de drogue et d’armes.
Faire très attention aux enfants
De tels actes peuvent arriver à n’importe quel enfant qu’il vit dans un pays développé ou ailleurs. Ainsi, les responsables exhortent les parents et les tuteurs à faire attention à leurs enfants. D’ailleurs, concernant le trafic de jeunes filles, le recrutement peut se faire à tout moment.
Les enfants sont souvent ciblés sur les médias sociaux. Les trafiquants ciblent les adolescents en difficulté à la maison ou à l’école. Les enfants vulnérables sont particulièrement exposés au trafic sexuel, car ils se sentent désabusés par leur famille et deviennent ainsi une cible facile pour les prédateurs.