Une étude européenne vient tout juste d’être publiée et classe la France en mauvaise position concernant la mortalité néonatale. Retour sur ce rapport qui fait de notre pays un très mauvais élève en la matière.
Une étude de grande envergure
Ce lundi 26 novembre, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale a dévoilé un rapport européen sur la santé périnatale en 2015. Ce dernier concerne vingt-huit pays membres de l’Union européenne. Or, la France n’apparaît pas bien classée sur certains points, et notamment sur le décès des nourrissons un mois après leur naissance.
La France arrive en effet 23e sur 28. On apprend que le taux de mortalité néonatale en France représente 2,4 sur 1 000 naissances vivantes. Notre pays se classait en 17e position en 2010. Alors comment expliquer ce chiffre ? En réalité, la directrice de recherche a apporté quelques pistes de réflexion.

Des éléments explicatifs
Tout d’abord, les parents français semblent avoir un rapport très difficile avec ce qu’on appelle l’IMG, c’est-à-dire l’interruption médicale de grossesse qui est tout simplement un avortement. Ils ont naturellement tendance à préférer ne pas tuer et donc à avoir un enfant né vivant qui décédera rapidement plutôt que d’opter pour le fœticide. Mais ce n’est pas la seule explication.
L’étude parle également du vieillissement de la population des femmes qui accouchent, 20 % d’entre elles ayant plus de 35 ans. La France est également pointée du doigt concernant la cigarette, car il semble que 16 % des femmes françaises fument encore durant le troisième trimestre de leur grossesse, ce qui fait encourir de graves risques à leur bébé et place notre pays à la 20e place.
La France a donc encore bien des progrès à faire en termes de santé périnatale, et les mamans doivent également, pour certaines, revoir leur comportement durant la grossesse. Le chemin est encore bien long…
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