Dès la venue au monde de bébé, la question du sommeil inquiète les jeunes parents. Quand va-t-il faire ses nuits ? En la matière, il n’y a pas vraiment de règle : cela peut arriver dès l’âge de 4 mois, ou à l’âge de 12 mois. Et cela n’est pas toujours synonyme de nuits paisibles… car alors, bébé peut-être prit de l’envie de dormir avec papa et maman ! Pourquoi, et que faire : on vous dit tout !
Le sommeil de bébé : comment ça marche ?
Un nourrisson peut dormir jusqu’à 18 heures par jour. Son rythme biologique n’est pas encore calé, et il dort par tranche de 2 à 4 heures de sommeil, de jour comme de nuit. Vers l’âge de 2 mois, bébé commence à faire la différence entre le jour et la nuit. En grandissant, il est aussi capable de faire suffisamment de réserves d’énergies pour passer 6 ou 7 heures sans boire.
Toutefois, votre enfant va traverser une autre période délicate, qui survient généralement autour de 8 mois : l’angoisse de séparation. Bébé comprend en effet que ses parents et lui sont des personnes distinctes, et il développe une peur de l’abandon. À cet âge, il ne comprend pas encore l’idée de permanence des choses, et quand vous quittez sa chambre, il s’imagine ne plus vous revoir.
La période d’angoisse de la séparation est souvent le point de bascule : démunis, les jeunes parents ont facilement tendance à faire dormir bébé avec eux, et il devient ensuite très difficile de le convaincre de regagner son lit.
Angoisse de la séparation : les astuces pour aider bébé
Lors de sa période d’angoisse de la séparation, bébé commence à distinguer les nouveaux visages. S’il identifie ses proches, il est en revanche angoissé par les personnes qu’il ne connait pas. Pour l’apaiser, vous pouvez prendre quelques précautions :
- Habituez bébé à voir du monde ;
- Évitez de laisser une personne prendre bébé dans ses bras s’il manifeste du stress ;
- N’hésitez pas à lui faire un câlin s’il se serre contre vous en rencontrant une tierce personne.
Vous pouvez également aider bébé à traverser cette période en adoptant un mode ludique : cacher votre visage derrière vos mains, et dévoilez-le. Le fameux jeu du « Coucou ! » aidera bébé à comprendre que ce n’est pas parce qu’il ne vous voit plus que vous disparaissez !
Identifier la raison pour laquelle bébé ne veut pas dormir dans son lit
Si l’angoisse de la séparation explique fréquemment que bébé ne veuille pas dormir dans son lit, c’est loin d’être la seule raison possible ! Il peut arriver que votre enfant soit tout simplement indisposé par de la fièvre, ou des maux de ventre. Il convient donc de s’assurer qu’il va bien !
Les jeunes parents y pensent rarement, et pourtant… Il peut arriver qu’un objet tout à fait anodin effraie bébé. Prenez donc le temps d’examiner la décoration de sa chambre. Ce joli tableau ou cette peluche craquante pourrait bien être source d’angoisse pour lui !
Comment réconcilier bébé avec son lit ?
Pour apprendre à bébé à dormir dans son lit, il est important de lui offrir un espace sécurisant et douillet. Il a avant tout besoin d’un bon matelas, de préférence ferme, afin qu’il puisse respirer en toute sécurité s’il se retrouve à plat ventre.
Pour rassurer bébé, il est bon de lui donner des repères sécurisants, comme le doudou et la veilleuse. Vous pouvez également laisser la porte de sa chambre ouverte afin qu’il puisse entendre votre voix.
Enfin, ne perdez pas de vue que bébé ne doit pas avoir trop chaud ou trop froid pour dormir. Maintenez donc la température de sa chambre entre 20 et 21°C.
Inventer une « routine dodo »
Le rituel du coucher est l’occasion de passer un moment privilégié avec bébé. C’est aussi une routine tout à fait indispensable pour le mettre en condition afin qu’il s’endorme… dans son lit ! Des horaires fixes et le rituel sont rassurants pour les tout-petits. Ils l’aideront aussi à s’approprier son lit, et à le considérer comme un espace sûr.
Pour inventer votre routine, vous pouvez adopter des classiques : un câlin ou une histoire, par exemple. Vous pouvez également tester le massage, un geste apaisant pour bébé, qui augmente par ailleurs la sécrétion de mélatonine, l’hormone responsable de l’endormissement.