Le COVID-19 a mis les finances de pas mal de famille à la rue. Du coup, en guise de réponse sociale l’administration a mis en place un fond d’aide visant à venir en aide aux familles les plus précaires. Le but est de leur permettre de braver ce contexte sanitaire inédit avec le minimum syndical social. Alors en voie de suppression, ladite aide COVID-19 pour familles précaires a été prolongée jusqu’en mai 2021.
Une aide de 900 euros mensuels, pour braver la pandémie
La France est un pays où les prestations sociales sont assez généreuses et confortables. Ce qui justifie en partie d’ailleurs la multiplicité des impôts et taux d’imposition assez élevés. En comparaison avec les voisins européens, la France est un four à impôts, qui profite gracieusement à sa population.
Si preuve il en fallait encore pour l’expliquer : l’aide COVID-19 pour travailleurs précaires. Celle-ci octroie chaque mois depuis 2020 déjà, 900 euros aux familles aux revenus modestes. Cette aide est donc prolongée jusqu’en mai. Elle était initialement prévue pour s’arrêter ce mois de février. Son dernier versement aura lieu en juin.
Cette aide d’urgence est destinée « à toutes celles et ceux qui ont travaillé au moins 138 jours en CDD ou en intérim (soit plus de 60 % du temps de travail annuel), au cours de l’année 2019, mais qui n’ont pas pu travailler suffisamment en 2020 pour recharger leurs droits à l’allocation-chômage du fait de la crise », a annoncé ce 15 février Elizabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion.
Comment revendiquer cette aide ?
Pour l’heure, 400 000 personnes ont déjà bénéficié de l’aide d’urgence anti-COVID. Parmi lesquels 165 000 jeunes de moins de 30 ans. Celle-ci est directement versée par Pôle Emploi aux demandeurs d’emploi remplissant les critères fixés, a notamment rajouté Elizabeth Borne.
Un seul conseil donc : assurez-vous que votre dossier soit à jour en ligne sur Pôle Emploi.