Bien que nous aimerions tous ne jamais en arriver là, il peut arriver au cours de la vie des accidents de parcours qui finissent par fragiliser le couple au point où les deux conjoints préfèrent se séparer. Alors simplifié pour quelques cas de figure depuis 2017, la procédure de séparation ou de divorce a subi une nouvelle réforme qui est entrée en vigueur ce vendredi 1er janvier 2021.
Le divorce, une plaie pour les familles
Les demandes divorce s’accumulent chaque année, et les taux de divorces crèvent les plafonds en occident. En France notamment cette réalité rattrape nombre de familles chaque année, et en 2020 du fait du COVID-19 on a observé une explosion des demandes de divorce.
Du coup désormais, plus d’un mariage sur 2 se solde par un divorce dans notre pays. Et bien souvent ce sont les enfants qui en pâtissent. Du coup, la loi depuis le 1er janvier 2021 a réformé la procédure de séparation, afin de faciliter tout le processus.
En effet, l’idée de la réforme est surtout d’accélérer et simplifier le processus afin de réduire les temps d’attente et donc d’inconfort des conjoints et des enfants.
Que dit la nouvelle réforme du divorce ?
En l’état, rien ne change pour les divorces à l’amiable qui depuis 2017, n’ont même plus besoin de passer devant un juge au tribunal.
En revanche pour les divorces un peu plus complexes, les choses changent. « La procédure ne débutera plus par le dépôt d’une requête en divorce déposée par l’un des deux époux, déclenchant une convocation en audience de conciliation. Une demande de divorce rédigée par l’avocat de l’époux demandeur introduira la procédure de divorce. Il pourra également s’agir d’une conjointe rédigée par les avocats des deux époux » comme l’explique Maître Fabienne Menu avocate spécialisée dans le divorce et membre du Barreau Français et du Conseil National des Barreaux.