Du fait de la loi Veil, depuis 1975 l’Interruption Volontaire de Grossesse n’est plus un délit. Du coup, depuis lors les femmes sont libres de disposer de leur corps à leur guise au moment d’une grossesse imprévue. Mais jamais auparavant le taux d’incidence des IVG n’aura atteint ces sommets, qui classent pour le coup la France championne européenne des avortements. En effet, au total en 2019 les Françaises ont été 232 000 à avoir recours à une interruption volontaire de grossesse.
D’importantes disparités existent cependant, selon l’âge ou le lieu de résidence. Lesquelles ? Nous vous disons tout à ce sujet.
Forte hausse des avortements en France
La Drees a rendu public un rapport assez peu reluisant qui stipule que les Françaises seraient les championnes des avortements en Europe. Alors même que les IVG étaient comptabilisées à seulement 23 000 par an dans les années 90, ce chiffre a explosé pour se retrouver à 224 000 IVG en 2018.
Et en 2019, un nouveau record a été battu. Tenez-vous bien, 232 000 Françaises ont eut recours à une interruption volontaire de grossesse. Et ce pour des raisons qui n’avaient absolument pas trait à la viabilité de l’enfant ou des problèmes de santé.
On vous laisse estimer le nombre d’avortements que cela fait. Surtout que dans le même temps, le voisin le plus proche de nous, l’Allemagne, ne compte que 7 % comme record, du nombre de femmes ayant eu recours à l’avortement en 2019.
Une question d’âge ?
Comme vous pouvez vous en douter, ce sont les 20 – 29 ans qui sont les femmes pratiquant le plus d’IVG en France. Cependant, même les 30 – 35 ans sont concernées. Bien que là, la fréquence soit de loin inférieure à la tranche d’âge stipulée plus haut.
Et de plus, des disparités existent entre les régions du pays, puisque l’ïle-de-France est la région où tous les records sont battus sur ce plan. Ce qui n’est pas le cas notamment de l’Outre-mer, Paca, Corse, Pays de la Loire, dans le Grand-Est et en Bretagne.