Afin de lutter contre la précarité menstruelle, les pouvoirs publics français comptent mettre en application une mesure forte qui consisterait peu ou prou à l’installation dans les lycées et collèges de la république, de distributeurs gratuits de protections hygiéniques. Une mesure qui ne fait pas l’unanimité comme vous pouvez l’imaginer, alors que nos voisins écossais observent sa mise en application depuis près d’une décennie. Alors de quoi est-il réellement question ? Nous faisons le point.
Pour lutter contre la précarité menstruelle
Vous l’ignoriez sans doute, mais en France environ 2 millions et demi de femmes sont touchées par ce qu’on appelle la précarité menstruelle.
Le plus simplement du monde, la précarité menstruelle se définit comme étant « la difficulté ou manque d’accès des personnes réglées aux protections hygiéniques par pauvreté ». Et le nombre de Françaises touchées par ce mal invisible sont de plus en plus nombreuses. D’où l’idée des pouvoirs publics de leur venir en aide en subventionnant leurs protections hygiéniques.
Cependant, ce coup de pouce se ne fera pas dans l’espace ou n’est pas une vue de l’esprit. Puisqu’il est question d’installer dans les collèges et lycées de la république des distributeurs de protections hygiéniques.
Quelles mesures réelles ?
A l’occasion de la Journée internationale de l’hygiène menstruelle, le 28 mai dernier, d’importantes mesures ont été proposées et adoptées. Dont la distribution de protections hygiéniques. Et leur mise en pratique passerait notamment par l’installation de distributeurs automatiques dans les lycées français.
Il est question pour l’heure de l’introduction de ces dispositifs dans 31 établissements d’ici les vacances de la Toussaint. Une sorte de galop d’essai pour évaluer le succès de la mesure, qui vise à sortir les femmes de la précarité menstruelle. Pour rappel, les règles représentent 9 % de la vie d’une femme. Soit environ 2 730 jours tout au long de sa vie !