L’endométriose est une maladie peu connue, mais qui touche malheureusement une femme sur sept. Cette pathologie est assez agressive et a des retentissements à posteriori sur la sualité de vie des femmes qui en ont souffert. Alors que l’agence du médicament met en lumière une corrélation entre son traitement de base et des complications hormonales et cérébrales, l’association EndoFrance vient de commander une enquête Ipsos pour en savoir réellement plus sur la maladie, et comment elle impacte avant, pendant et après la vie des femmes.
Le sondage en question
Portée sur 1 600 femmes atteintes de la maladie. Mais aussi et surtout 1 000 autres femmes âgées de plus de 18 ans, l’enquête commandée par EndoFrance avait pour but de tester la connaissance des femmes au sujet de l’endométriose. De même que l’efficacité de son traitement, et le parcours des patientes durant la maladie ou leur qualité de vie après la guérison.
Un diagnostic difficile et assez long
Il ressort premièrement de cette enquête que le diagnostic de l’endométriose prend du temps. En effet, chaque année ce sont 1,5 à 2 millions de femmes qui sont concernées par cette pathologie. Cependant, bien qu’elles soient parfois mises sous un traitement d’épreuve, le diagnostic clair de la maladie peut prendre jusqu’à 7 ans.
Malheureusement, l’endométriose provoque des symptômes dans 5 cas sur 10. Et des douleurs atroces dans près de 8 cas sur 10. La lenteur au diagnostic est donc une réelle problématique. Qui s’explique notamment par les moyens diagnostics disponibles pour l’heure.
La qualité de vie dégradée
Au sortir de la maladie, la qualité de vie des anciennes patientes est en général altérée. Notamment au niveau de leur sexualité, de leur physique et au niveau mental.
Plus de 5 anciennes patientes sur 10 attestent de changements inconfortables après la maladie. Un impact sur la vie professionnelle serait également non négligeable. Avec notamment une baisse de la concentration et un accroissement du seuil de stress.