AlloFamille évolue une fois de plus. Après la série d’articles « Parlons-en » qui avait pour but de mieux vous édifier sur les tenants et aboutissants de certains concepts propres à la fertilité et aux problèmes de santé de la femme, AlloFamille vous propose un trimestre durant, l’essentiel de la pathologie de la femme enceinte et du nouveau-né.
Dans cette édition du « trimestre de la pathologie » nous allons nous intéresser à la prééclampsie, l’une des principales causes de césarienne d’urgence.
Comment établir le diagnostic de la pré-éclampsie ?
Le diagnostic d’une pré-éclampsie est clinique et paraclinique. En effet, sur le plan clinique lors de la prise de la tension de la parturiente la tension artérielle sera supérieure à 150 mmHg pour la systolique, et plus de 100 pour la diastolique. Cependant, à cela devra s’ajouter la paraclinique, notamment la bandelette urinaire qui mettra au jour la présence de protéines dans les urines.
En plus de cela, d’autres symptômes peuvent orienter vers un diagnostic de certitude. Notamment la présence de douleurs à l’estomac accompagnées ou non de maux de tête et surtout de vomissements ou de convulsions. Qui permettent d’établir un diagnostic de certitude comme évoqué plus haut.
Quelle prise en charge pour la pré-éclampsie ?
La prise en charge d’une pré-éclampsie fait intervenir plusieurs axes de traitement. Cependant, cette prise en charge est avant tout symptomatique. Notamment un traitement anti-hypertenseur, qui abaissera la tension artérielle tout en protégeant les vaisseaux sanguins.
Le second traitement vise à prévenir une inflammation localisée et passe du coup logiquement par des corticoïdes. De plus, ces corticoïdes aideront également à maturer les poumons du foetus non à terme et qui pourrait sortir à tout moment si la pré-éclampsie s’accentue. Enfin, le traitement neuro-protecteur prévient la survenue de symptômes neurologiques.