Dans cette édition de Parlons-en traitant de la salpingite, nous évoquerons les symptômes et surtout, comment est posé le diagnostic d’une salpingite. Car si vous savez déjà comment elle survient ou le mécanisme d’installation de la maladie, il est utile de savoir la reconnaître vous-même à la maison. Même si vous n’êtes absolument pas supposée la soigner vous-même.
Les symptômes de la salpingite
Comme toute infection, le maître-mot de la salpingite est la fièvre. En général, elle est très élevée et accompagnée d’hypersudation. D’où la sensation de frissons.
Cette fièvre s’accompagne de plus dans la quasi-totalité des cas d’une douleur au bas ventre. Et celle-ci peut se manifester d’un seul côté du bassin ou des deux côtés, en fonction de l’infection d’une seule ou des deux trompes. Cette douleur peut ensuite irradier vers le long des cuisses, vers le bas du dos ou vers les organes génitaux externes.
Des leucorrhées peuvent aussi accompagner les symptômes cités plus haut. Soit des écoulements non sanguins provenant du vagin. A celles-ci peuvent se substituer des métrorragies. Enfin, des brûlures mictionnelles, des envies fréquentes d’uriner et des troubles gastro-intestinaux peuvent compléter le tableau.
Les facteurs de risque de la maladie
La salpingite est une maladie tout sauf silencieuse. Du coup, bien que ses symptômes soient absents chez vous, vous devez en connaître les facteurs de risque afin de vous en prémunir. Parmi ces facteurs de risque on retrouve notamment les rapports sexuels non protégés ou la multiplicité des partenaires sexuels. Mais également des antécédents d’infection sexuellement transmissible ou de salpingite. Des antécédents d’urétrites à répétition chez le partenaire sexuel.
De même que des examens endo-vaginaux incitant à l’usage de substances ou ustensiles médicaux ayant besoin d’un stérilisation. Cependant le facteur de risque le plus craint est un antécédent de chirurgie endo-utérine.