AlloFamille évolue et innove enfin en lançant une rubrique inédite baptisée « Parlons-en ». En effet, après avoir remarqué avec insistance certaines de nos lectrices et même des lecteurs poser mille et une questions en commentaires et inhérentes à un sujet en particulier, nous avons décidé de vous entretenir une fois par jour, par semaine, par mois sur ce dernier afin d’améliorer votre compréhension du corps humain, de la conception, la grossesse, la famille, les enfants. Dans cette édition de Parlons-en, nous évoquerons la salpingite, une maladie qui peut d’une part réduire les chances de conception, d’autre part entamer le pronostic vital de la femme.
Au fait c’est quoi déjà la salpingite ?
La salpingite se définit comme étant l’inflammation, subséquente à l’infection des voies de l’appareil génital féminin reliant l’utérus aux ovaires de part et d’autre. Pour rappel, ces voies portent le nom de trompes de Fallope.
En général, la salpingite ne survient qu’au lendemain ou suite à la non prise en charge d’infections sexuellement transmissibles. Les germes migrent de la filière vaginale vers le col, puis traversent ledit col pour se retrouver dans le col et coloniser par la suite les trompes utérines.
Quels sont les germes incriminés dans la salpingite ?
Il faut bien faire la différence entre salpingite et infection sexuellement transmissible. La salpingite est une complication d’une infection sexuellement transmissible, comme elle peut être la complication de toute infection portant sur l’appareil génital féminin. Parmi les IST les plus à même de se compliquer en une salpingite, on retrouve notamment : la chlamydia (qui est causée par le germe Chlamydia trachomatis), la gonorrhée ou « chaude-pisse » (causée par Neisseria gonorrhoeae), ou encore les infections à mycoplasmes dont nous parlions ici dernièrement.
La chlamydia est dans 60 % des cas responsable de la survenue d’une salpingite. La gonorrhée dans 5 à 10 % des cas et l’infection à mycoplasmes 5 à 10 % également.