La grossesse débute réellement lorsque les gamètes mâle et femelle ont fusionné et ont amorcé la constitution du sac gestationnel, du placenta et de ses annexes. Toutefois le plus importants de ces éléments est le placenta, qui assure la transition moléculaire entre la mère et l’enfant en gestation. Le placenta est donc la source première de nutriments et d’oxygène pour le foetus. Quelles anomalies peuvent le toucher ? Dans ce billet il est question de parler des anomales d’implantation et de développement.
Les infections placentaires
Comme tout organe, le placenta est une structure anatomique qui peut être sujette à une infection. Ces germes sont transportés par le courant sanguin jusqu’au placenta jusqu’à infecter à son tour le fœtus. Cette infection peut induire diverses complications. Notamment une fausse couche, un retard de croissance intra-utérin ou même un accouchement prématuré.
Cependant, cette infection peut être prise en charge soit au cours, soit après l’accouchement par une antibiothérapie. Cependant, cette anomalie sera prise en charge uniquement en milieu hospitalier.
Les anomalies d’emplacement
Le placenta est situé dans le bas de l’utérus jusqu’à la 18e semaine de grossesse. Et au fur et à mesure que la grossesse évolue, cette structure se déplace jusqu’à migrer jusqu’au sommet ou fond de l’utérus. Si malheureusement cette migration vers le haut n’a pas lieu et le placenta demeure inséré dans le bas de l’utérus, on parle dès lors d’une anomalie placentaire appelée placenta praevia.
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Assez courant, notamment une grossesse sur 200, cette anomalie peut avoir des complications assez lourdes. Notamment empêcher l’évolution de l’enfant au cours de l’accouchement. De plus, le placenta praevia peut induire des saignements sur grossesse ou au cours du travail d’accouchement. Dans de rares cas il peut même arriver que le placenta bouche totalement l’orifice du col utérin et pour évacuer l’enfant, la seule solution est de recourir à une césarienne.