La grossesse débute réellement lorsque les gamètes mâle et femelle ont fusionné et ont amorcé la constitution du sac gestationnel, du placenta et de ses annexes. Toutefois le plus importants de ces éléments est le placenta, qui assure la transition moléculaire entre la mère et l’enfant en gestation. Le placenta est donc la source première de nutriments et d’oxygène pour le foetus. Quelles anomalies peuvent le toucher ? Dans ce billet il est question de parler des anomales d’implantation et de développement.
Les anomalies de forme
Le placenta se présente dans le règne humain sous la forme d’un disque de 20 cm de diamètre et 3,5 cm d’épaisseur. Il pèse normalement entre 500 et 600 grammes. Bien que cette description s’applique à la majorité des femmes, il peut arriver cependant que le placenta (qui signifie galette en latin pour information) arbore une apparence différente dans des situations atypiques.
Notamment en ce qui concerne sa structure macroscopique qui au lieu de former un seul bloc, peut plutôt en former deux reliés par des cordons. On parle de placenta bi-partita, tri-partita et ainsi de suite. Cependant, ces défauts de forme n’ont pas de réelle incidence sur la grossesse ou la santé de la mère ou de l’enfant.
Les anomalies liées à détachement ou décollement précoce
En règle générale, le placenta se détache de la muqueuse utérine juste après l’expulsion du nouveau-né grâce à une décharge hormonale. Cependant il peut survenir des situations inédites qui aboutissent au détachement précoce du placenta de la muqueuse utérine avant même le terme de la grossesse. Bien que ce processus en lui-même ne soit pas problématique, ce sont les conséquences qui en découlent qui sont graves. Car il y a suite à ce détachement précoce une rupture des échanges materno-foetaux et les conséquences logiques qui en découlent. Dont la mort fœtale in-utéro.
Il peut en effet survenir des complications du type hématome rétro-placentaire. L’une des plus importantes causes de saignements du troisième trimestre de grossesse.