L’accouchement, toutes les femmes l’appréhendent. Et ce n’est pas leur faute, puisqu’elles sont en général mises en garde par des amies, des soeurs, des tantes et même parfois leur maman. Qui leur font part de leur douleur durant l’expulsion de leur bébé au bout de 9 mois de grossesse. Cependant, si on vous disait qu’il est tout à fait possible d’accoucher sans peine ni douleur ? Le croiriez-vous ? Pourtant ça existe bel et bien. Un terme est même utilisé pour le désigner : accouchement eutocique.
Cela veut dire quoi accouchement eutocique ?
Dérivé des mots grecs eu et tokos qui signifient respectivement accouchement et normal, l’accouchement eutocique est donc comme vous pouvez vous en douter un accouchement qui se réalise dans les meilleures conditions possibles et sans complications. Cet accouchement est à différencier de celui sous péridurale qui est un accouchement sans douleur.
Car vous devez savoir qu’en général les accouchement sont entourés de complications plus ou moins graves. Si le vôtre se déroule comme une lettre à la poche, on parle d’accouchement eutocique.
Quelles peuvent être les complications de l’accouchement ?
Sans vouloir entrer en détails dans des explications médicales, on peut essentiellement regrouper en deux catégories les complications liées à l’accouchement. D’une part les complications maternelles, et d’autre part les complications non maternelles.
En ce qui concerne les complications maternelles elles peuvent être du type défaut de dilatation ou de descente, ou même tout simplement une stase de l’évolution du travail malgré la présence de contractions utérines. Parmi les complications non maternelles on peut citer la souffrance foetale qui survient lorsqu’un travail d’accouchement est prolongé.
Du coup, dans la seconde partie de ce topic lié à l’accouchement eutocique, nous traiterons des critères qui doivent être remplis selon l’OMS pour parler à proprement parler d’accouchement eutocique.