L’allaitement est l’une des phases de la vie de la mère comme de l’enfant qu’il convient de surveiller avec beaucoup de soin. En effet par ce simple geste désormais anodin, la mère transmet à son enfant l’essentiel de ce dont il a besoin pour se développer et se protéger du monde extérieur. De même, par ce même geste la mère se met en danger car souffrira tout au long de la période d’allaitement d’une tension des seins, susceptible à terme de se compliquer en une mastite. Qu’est-ce que la mastite ? Comment la reconnaître ? Se soigne-t-elle ? Si oui, comment ? Telles sont les questions auxquelles nous tenteront de répondre dans cette édition de Parlons-en.
Au fait c’est quoi d’abord la mastite ?
Suite à l’accouchement un certain nombre d’hormones sont produites en très fortes quantités par le corps de la femme. Dont notamment l’ocytocine et la prolactine. Tandis que l’ocytocine aidera l’utérus à se mobiliser et évacuer progressivement son contenu (placenta et autres), la prolactine agira au niveau de l’hypothalamus, la centrale de régulation endocrinienne de l’organisme, pour induire la production de lait maternel.
Suite à son action sur l’hypothalamus la prolactine activera des mécanismes et récepteurs présents dans les canaux lactifères des glandes mammaires. Au bout de 72 heures après l’accouchement, du lait maternel est produit.
Or lorsque ce lait n’est pas expulsé des seins par le mécanisme de succion du nouveau-né il s’accumule dans les canaux lactifères qui gonflent en continu au point d’être totalement bouchés. Si rien n’est fait au bout de quelques jours ou heures, les seins s’enflamment. On parle dès lors de mastite.
Combien de type de mastites existe-t-il ?
Il s’agissait plus haut du premier mécanisme, puisqu’il existe deux types de mastites : inflammatoire et infectieuse. La mastite infectieuse est quant à elle liée à la prolifération dans la glande mammaire d’un germe.