AlloFamille évolue et innove enfin en lançant une rubrique inédite baptisée « Parlons-en ». En effet, après avoir remarqué avec insistance certaines de nos lectrices et même des lecteurs poser mille et une questions en commentaires et inhérentes à un sujet en particulier, nous avons décidé de vous entretenir une fois par jour, par semaine, par mois sur ce dernier afin d’améliorer votre compréhension du corps humain, de la conception, la grossesse, la famille, les enfants.
Dans cette édition de « Parlons-en » nous évoquerons le mycoplasme au cours de la grosse, et ses risques aussi bien pour la mère que pour l’enfant. Car oui, vous l’ignorez sans doute, mais l’incidence de cette maladie explose en France.
Au fait c’est quoi le mycoplasme ?
Le terme le plus approprié serait infection à mycoplasmes, car comme vous pouvez déjà vous en douter, le mycoplasme ou les mycoplasmes sont une famille de germes. Du coup, l’infection à mycoplasmes est une maladie causée par des bactéries dépourvues de paroi cellulaire. Elle peut être causée par l’un de ces 5 germes : mycoplasma geniatlium, mycoplasma pneumoniae, mycoplasma hominis, ureaplasma urealyticum et ureaplasma parvum.
Tous ces germes ayant la particularité de causer des infections pulmonaires et respiratoires, ou gynéco-urologiques. Avec comme manifestations premières des salpingites et des urétrites.
Quels risques pour l’enfant ?
Comme l’enfant est approvisionné par le sang de sa maman, le premier risque est celui de la contamination. Cependant, le risque le plus important est lié à la grossesse elle-même, qui est susceptible du fait du déclenchement prématuré du travail d’accouchement d’être écourtée. De même diverses complications sont liées à l’infection à mycoplasmes, dont un petit poids de naissance ou même une mort fœtale in-utéro.
Quel traitement pour préserver ma grossesse ?
L’infection à mycoplasmes peut tout à fait être traitée chez l’Homme. Du coup, enceinte ou pas, la femme peut recevoir un traitement qui lui permettra de conserver sa grossesse. Cependant, la prise en charge dépend du germe incriminé et de sa souche infectieuse. Une fois ces données mises en évidence, un traitement adapté permet de se débarrasser une bonne fois pour toute de la maladie.