Le paracétamol fait partie des molécules les plus prescrites et les plus consommées du monde. Or elle vient d’être mise en accusation par une étude très sérieuse, d’après laquelle le paracétamol serait impliqué dans des cas de malformations congénitales chez des enfants, suite à une consommation régulière par la maman gestante durant la grossesse. Réalisée par l’université de Bristol au Royaume-Uni, cette étude casse le mythe du tout bon que la société avait accolée au paracétamol.
Au fait le paracétamol c’est quoi ?
Nombre d’entre vous ont déjà entendu parler de cette molécule, qui est le principe actif de divers médicaments. Dont le Doliprane, l’Efferalgan ou même le Dafalgan. Pour ne citer que ceux-là. Appartenant à deux classes pharmaceutiques de médicaments, le paracétamol est à la fois un antalgique et un antipyrétique. Ceci signifie tout simplement qu’il atténue la douleur. Mais aide également à lutter contre la fièvre.
Cette polyvalence et surtout le fait qu’aucun effet secondaire ou presque ne lui ait été attribué jusqu’à présent en ont fait l’un des médicaments les plus consommés du monde. Aussi bien avec que sans prescription. Or d’après une étude dont les conclusions ont récemment été publiées par l’université de Bristol, le Paracétamol serait impliqué dans des cas de malformation congénitale.
Des malformations qui engendrent des problèmes d’attention
Concrètement, ces malformations qui pour le coup sont non spécifiées pourraient d’après les chercheurs occasionner des troubles de l’attention chez l’enfant. Pour réaliser leur étude les chercheurs ont sélectionné un échantillon varié de femmes enceintes. Au 7ème mois de grossesse 40 % des membres d’un groupe de l’échantillon consommaient du paracétamol. Tandis que les gestantes de l’autre moitié du groupe n’en consommaient pas.
Au sortir de l’étude il s’avère que le paracétamol aurait un effet délétère sur le cerveau. Mettant celui-ci en hyperactivité. Ce qui occasionnerait de graves troubles de l’attention. Bien que sa consommation ne soit pas interdite, les chercheurs recommandent de ne pas abuser du paracétamol. Surtout durant la grossesse.