Avec une incidence sans cesse croissante en France, l’endométriose est devenue une maladie posant de vrais problèmes de santé publique. Comment se manifeste-t-elle ? Quels sont ses symptômes ? Il y-a-t-il une alimentation particulière à adopter quand on en souffre ? Voici quelques éléments de réponse à ces différentes interrogations.
Au fait c’est quoi déjà l’endométriose ?
D’après les savants anatomistes, l’utérus est composé d’une fine couche interne qui porte le nom d’endomètre. Celui-ci est sujet à des modifications de sa structure au gré des périodes du cycle d’une femme. Il peut ainsi arriver durant le cycle que cet endomètre se gonfle en attente d’une potentielle grossesse. Or en cas de non grossesse cette couche de cellules tapissant temporairement l’endomètre se desquament et sont extériorisées dans un courant sanguin appelé menstrues. Ce sont les règles.
Or dans le cas de l’endométriose, ces cellules issues de la destruction d’une partie de l’endomètre au lieu d’être évacuées via les menstrues migrent vers les trompes. Causant divers dégâts localement. Dont des adhérences et des kystes ovariens qui vont favoriser une inflammation localisée. En somme et pour faire plus simple l’endométriose est une maladie inflammatoire qui touche l’endomètre, la couche la plus interne de la structure de l’utérus.
Comment se manifeste l’endométriose ?
Le maître symptôme de l’endométriose est la douleur pelvienne. Elle survient en temps de non grossesse et sans prévenir. Elle peut être accompagnée ou non d’une défécation douloureuse, de règles douloureuses, des difficultés à uriner ou même des douleurs lors de la miction. Elle peut s’accompagner ou non de fièvre.
Comment traiter l’endométriose ?
Il existe trois types de traitements pour lutter contre l’endométriose. Cependant, il ne s’agit absolument pas de traitements définitifs, puisque cette maladie est hautement récidivante. Ainsi, elle peut être prise en charge par la voie chirurgicale. Le chirurgien explorera la cavité abdominale afin d’y nettoyer le contenu en décollant les adhérences et autres dégâts occasionnés. Il s’agit du traitement de base et le plus indiqué.