Diverses pratiques hospitalières peuvent sembler bizarres aux yeux de certaines femmes. Notamment par exemple le fait de leur installer une sonde urinaire lorsqu’elles entrent en salle d’accouchement. Or bien qu’ils semblent inutiles et superflus ces gestes ont pourtant des raisons fondées et tout à fait logiques. Dans le cas d’espèce, quel est le but de l’installation d’une sonde chez une femme en salle d’accouchement ? Nous vous expliquons tout !
Au fait la sonde urinaire c’est quoi ? Et à quoi sert-elle ?
Comme illustré dans la photographie ci-dessous une sonde urinaire ou cathéter urinaire est un tuyau en plastique stérile, inséré dans les voies urinaires d’un individu afin de drainer le contenu de la vessie.
Pour remplir ses fonctions la sonde doit être faite d’un matériaux suffisamment flexible pour passer sans irriter ou traumatiser les voies urinaires de l’homme ou de la femme. Et suffisamment long pour atteindre la vessie, le tout en assurant au mieux l’évacuation du contenu vésical.
Elle peut être utilisée dans diverses circonstances. En cas d’incapacité à uriner par exemple. Mais également chez la femme enceinte et déjà en phase d’accouchement. Mais pourquoi ?
Pourquoi la sonde urinaire durant l’accouchement ?
Au cours du travail d’accouchement une femme est appelée à sécréter une quantité sans précédent d’hormones. Notamment celles qui favorisent la rétention d’eau et donc par ricochet la sécrétion d’urine.
Malheureusement, cette urine a pour effet d’augmenter la taille de la vessie, tout en comprimant par effet de masse l’utérus. Ce qui aboutit irrémédiablement à la survenue de contractions soit plus douloureuses, soit moins efficaces. Avec pour conséquence l’allongement du travail et les complications qui s’en suivent.
La solution revient tout simplement à installer une sonde urinaire chez la patiente en phase d’accouchement. Afin de maintenir la vacuité de la vessie et limiter ainsi les effets mentionnés plus haut.