Les industriels nous ont longtemps menti au sujet des composants qui entraient dans la fabrication de nos produits de tous les jours. Imaginez-vous un instant que nos enfants soient en permanence au contact de substances nocives et potentiellement pathologiques et mortelles ? C’est pourtant le cas puisque des parabens et du bisphénol A ont été retrouvés dans certaines marques de chaussettes pour enfant.
Les chaussettes de nos enfants bourrées de perturbateurs endocriniens
C’est aux chercheurs de la revue Environnemental International que l’on doit cette découverte, qui sonne comme un coup de tonnerre en ce milieu de semaine.
Dans les faits, les chercheurs auraient réussi à mettre en évidence dans un échantillon de 32 paires de chaussettes différentes pour enfants et de diverses marques, des substances techniquement nocives pour l’Homme. Notamment des parabens et du bisphénol. Quand les parabens étaient anormalement élevés, certains lots de chaussettes comportaient plus de 25 fois le seuil de bisphénol autorisé par l’UE dans des produits textiles.
Comment font-ils pour se retrouver dans l’organisme des enfants ?
Il faut savoir que la peau n’est pas hermétique. Elle est en effet sujette à des échanges entre le milieu intérieur et le milieu extérieur à l’organisme. Du coup d’infimes quantités des substances présentes à sa surface peuvent se retrouver dans le courant sanguin.
Cependant, les jeunes enfants ont également tendance à tout mettre ou presque dans la bouche. Ce qui renforce davantage leur exposition à des substances nocives suite au contact avec l’appareil digestif.
Quelles conséquences pour la santé de mon enfant ?
En règle générale, les substances telles que le bisphénol A et les parabens sont considérées comme des perturbateurs endocriniens. Et en tant que tels, elles peuvent du coup être à l’origine de divers problèmes de santé. Allant d’une puberté précoce à des malformations congénitales, en passant par un syndrome d’hyperactivité plus tard chez un enfant longuement exposé.
Des cancers leurs sont également imputés, même si la relation de cause à effet n’a pas encore été clairement établie à ce jour.