De nombreux enfants vivant dans des situations de précarité sont victimes d’un manque de culture. Une étude récente a indiqué que les enfants âgés de 10 à 15 ans issus de familles défavorisées sont trois fois moins susceptibles que leurs pairs plus riches de participer à des activités musicales extrascolaires, telles que l’apprentissage d’un instrument.
Il y avait aussi des différences selon la race, 4 % des enfants britanniques pakistanais assistaient à des cours de musique, contre 28 % des enfants indiens et 20 % des enfants blancs.
Manque de participation à des activités ludiques
Les enfants défavorisés sont également plus susceptibles de rater des activités sportives parascolaires, du théâtre, de la danse et des arts. Un meilleur financement est de mise pour réduire ces écarts. Les enfants défavorisés manquent d’autres avantages essentiels, notamment le renforcement de la confiance en soi, l’esprit d’équipe et les compétences sociales.
Voici les détails de cette nouvelle en anglais :
Ils sont également moins susceptibles de poursuivre des études supérieures. Certaines matières créatives ne répondant pas aux critères de la mesure de la performance du baccalauréat, il se peut qu’elles soient déjà sous-financées dans les écoles, de sorte que certains enfants soient encore plus perdants.
Besoin d’argent pour pratiquer ces activités
Les activités parascolaires ont tendance à coûter de l’argent, mais le manque de disponibilité et d’accès pose également des problèmes. La peur de ne pas s’intégrer est un autre obstacle. En ce sens, certains enfants s’auto-excluent, par exemple en apprenant un instrument, en chantant dans une chorale, en jouant au foot ou en faisant du théâtre.
Ils décident par eux-mêmes qu’ils ne méritent pas de faire du sport, d’art et de théâtre. En 2019, des enfants âgés de 10 ans à peine sont déjà attachés à la notion de pauvreté. C’est déchirant. Ce n’est pas une vie pour les enfants les pus pauvres.