Les conditions de travail du personnel soignant sont certes déplorables et perdent de leur qualité avec le temps, mais ces circonstances ne peuvent justifier ce qu’a vécu une femme enceinte qui au final s’est faite accoucher elle-même de son enfant. Cette histoire s’est déroulée en juin dernier à l’hôpital Saint-Joseph Saint-Luc de Lyon, où du personnel soignant a carrément oublié une femme de 30 ans enceinte jusqu’au cou.
Une péridurale qui n’est jamais arrivée et elle accouche seule au monde
Alors éprise de contractions dans la nuit du jeudi 6 au vendredi 7 juin 2019, une jeune femme que nous appellerons Coline pour des raisons évidentes, s’est rendue aux urgences de l’hôpital Saint-Joseph Saint-Luc de Lyon. Une fois sur place elle fut rapidement prise en charge, on lui ouvrit un dossier, lui fit les premiers soins et même les premiers examens. Suite à quoi elle fut installée en salle d’accouchement.
La procédure habituelle dans ce genre de situation, et uniquement à la demande de la gestante, voudrait qu’on lui installe une péridurale. Sensée faire disparaître les douleurs des contractions, sans altérer la puissance des contractions. L’objectif étant de permettre un accouchement sans peine.
Cependant, ce qui se profilait pour être un second accouchement sans grande peine pour Coline se transforma en un concours de solitude, de patience, d’abandon et de douleur. En effet, une fois installée en salle, les infirmière dirent à la jeune femme de sagement attendre l’anesthésiste qui avait au préalable été prévenu afin de venir installer la péridurale. Seulement ce dernier ne vint jamais et au bout de quelques instants les contractions se faisaient de plus en plus intenses et le bébé pointait le bout de sa chevelure.
Au final, Coline dans un élan de désespoir se mis à crier « venez, venez, mon bébé est en train de naître ! ». Mais personne ne bougea apparemment le petit doigt puisque l’enfant vint au monde sans assistance aucune du personnel de l’hôpital, aux abonnés absents.
Des versions contradictoires
« Les informations se sont un peu diluées entre le personnel puisqu’au moment de m’installer, elle (l’infirmière) m’indique que l’anesthésiste est prévenu et vient me poser la péridurale… personne n’est jamais venu » explique Coline au journal Le Progrès.