Par an une femme en âge de procréer peut être sujette à 13 cycles menstruels. La fin de chaque cycle étant est en général marqué par un
Au fait c’est quoi la composition des tampons hygiéniques ?
Il faut savoir que la réglementation n’oblige en rien les fabricants de tampons à inscrire leur composition sur l’emballage. Du coup difficile en l’état de savoir ce qu’il s’y trouve ou même d’éviter une éventuelle allergie liée à un matériau ou une substance y présent. Cependant, d’après des industriels bien renseignés les tampons seraient constitués de coton. Mais pas que.
En effet, le coton utilisé dans la conception des tampons contiendrait entre autres du glyphosate, des résidus de dioxine, du polyester et même polyéthylène et du polypropylène. Enfin on y retrouve la viscose, un puissant matériau absorbant et issu de la pâte de cellulose extraite des arbres.
Quel statut pour les tampons ?
Les tampons hygiéniques ne sont considérés ni comme des cosmétiques ou accessoires de santé intime, ni comme des dispositifs médicaux. Du coup, difficile en l’état de leur octroyer un statut.
Ceci s’est notamment fait remarquer l’an dernier, alors qu’un flou juridique a été mis en évidence suite à la pétition lancée par Mélanie et qui affichait un total de 255 000 signatures, en vue d’une interdiction ou de la création d’un cadre juridique autour du tampon.
Alors le tampon hygiénique est-il dangereux ?
Comme pour tout dispositif non réglementé (et même réglementé) pénétrant l’organisme, les tampons hygiéniques sont susceptibles de faciliter l’installation d’infections de la filière génitale ou urinaire. Ce qui représente l’un des seuls torts qu’on puisse lui incomber.
De plus, du fait de sa composition et notamment à cause de la présence de glyphosate dans le coton utilisé pour sa conception, le tampon hygiénique pourrait également être impliqué dans le développement d’un cancer X. Aucune étude n’a à ce jour porté à ce sujet.