En règle générale les menstrues signent la fin d’un cycle sexuel chez la femme. Manifestation physique de la non fécondation puis destruction physiologique de l’ovule dans la sphère génitale. Toutefois c’est une quantité minime de sang qui est le plus souvent extériorisée durant ce phénomène qui dure en moyenne 3 jours. Lorsque les règles deviennent abondantes il peut s’agir d’un autre problème auquel il faut remédier au plus vite. Voici les causes probables des règles abondantes.
Avant tout une affaire de troubles hémorragiques
Bien que difficilement quantifiable de prime abord, les règles sont une extériorisation de sang au dehors de la filière génitale de la femme. Toutefois il peut arriver au décours de certaines circonstances que ce sang soit plus abondant que d’accoutumée. Dès lors on parle de règles abondantes.
En la matière les premières maladies suspectées sont celles classées comme troubles hémorragiques. On retrouve parmi ceux-ci l’hémophilie et la maladie de Von Willedebrand. Toutes deux sont des maladies génétiques dont la principale caractéristique est le fait que le porteur soit dépourvu des facteurs de coagulation. Il souffre donc d’une très faible ou d’un défaut de coagulabilité sanguine.
Toutes deux peuvent se manifester par des exfoliations sanguines abondantes, qui résistent aux traitements médicamenteux. Les principaux signes d’alerte chez une femme sont notamment des saignements abondants justement. Elle change de serviette hygiénique ou de tampon plusieurs fois par heure, elle tâche parfois les draps dans la nuit et saigne pendant plus de 7 jours.
Il faut rappeler qu’il s’agit principalement des maladies retrouvées chez des femmes d’apparence normales et non gestantes, et qui font face à des règles abondantes. Fort heureusement un traitement existe.
Quels traitements ?
La prise en charge de telles pathologies consiste en première intention à corriger l’anémie créée par cette exfoliation sanguine. Cela peut nécessiter une mise sous médicaments stimulant la biosynthèse d’hémoglobine et facteurs associés, une transfusion ou tout simplement une mise sous fer.
D’autres traitements de fond peuvent aisément aider à limiter les pertes sanguines durant les menstrues chez les femmes porteuses de ces tares génétiques. Notamment l’acide tranexamique et la Desmopressine.