Des recherches ont montré que les enfants et les jeunes ayant vécu dans des centres d’accueil sont souvent surreprésentés dans le système de justice pénale. Les raisons de cette surreprésentation sont complexes et incluent le fait que l’expérience de soins elle-même peut être criminogène, c’est-à-dire un facteur contribuant à la délinquance.
Une autre question concerne la pertinence des soutiens disponibles pour les jeunes qui sortent de ces systèmes. Dans un contexte plus large de transitions prolongées de la jeunesse à l’âge adulte, les jeunes quittent ces centres font face à des transitions beaucoup plus rapides. Cela peut les rendre plus vulnérables à toute sorte de risques.
Des jeunes ayant des besoins complexes
Dans le système de justice pour mineur, la détention d’un enfant est définie comme une mesure de dernier recours et la grande majorité des délinquants sont traités dans le cadre d’un programme bien spécifique.
Voici les problèmes rencontrés par ces enfants :
Par conséquent, seule une très petite proportion d’enfants est passible d’une peine de justice et beaucoup moins se retrouvent en détention. Leur évolution dans la société est particulièrement inquiétante. En effet, contrairement aux adultes détenus, ils ont des besoins bien différents. Dans ces contextes, ils manifestent parfois des comportements difficiles menant à des accusations criminelles.
Une situation qui rend difficile la tâche aux autorités
Certains jeunes pris en charge sont placés dans différentes régions, ce qui signifie que des services, tels que les services de soins de santé mentale pour enfants et adolescents, qui reposent souvent sur des modèles de prestation locaux, ne répondent pas à leurs besoins.
Face à la complexité des besoins, les services reculent. En d’autres termes, plus un jeune des besoins complexes, moins il est susceptible de recevoir les soins dont il a besoin. Dans cette situation, la participation au système de justice pénale devient la réponse par défaut.