Au cours d’une grossesse, les besoins nutritionnels et énergétiques, mais aussi minéraux de la femme, sont multiplié par deux. Voire par trois. Du coup des molécules essentielles telles que les oméga-3 qui sont hautement importantes pour le bon fonctionnement de l’organisme se retrouvent en quantités insuffisantes dans le flux sanguin. Pourquoi sont-ils utiles et comment les consommer durant la grossesse ?
Les oméga-3, pourquoi sont-ils si importants ?
Avant de pénétrer de plein fouet dans ce sujet, nous aimerions rappeler qu’il existe grossièrement trois types d’oméga-3. Les EPA, DHA et ALA. Tous trois ont la même fonction spécifique, bien qu’ayant des formules chimiques légèrement différentes.
Les oméga-3 sont des acides gras essentiels qui concourent à la régulation de certains fonctions du corps. Comme notamment la cognition, la réponse de l’organisme au stress ou même la réaction à certains allergènes. Or les apports quotidiens en oméga-3 sont 10 fois insuffisants par rapport à ce qu’ils devraient être chez la femme enceinte d’après l’OMS.
Raison pour laquelle il peut être nécessaire de supplémenter les apports quotidiens par la voie de l’alimentation ou de prise de compléments alimentaires.
Les oméga-3 : comment les consomme-t-on durant la grossesse ?
Comme on l’a vu avec le récent exemple du Fluconazole, toute substance apportée de manière artificielle à l’organisme durant la grossesse est susceptible d’avoir des effets plus ou moins pervers sur le foetus. Malformations, induction précoce du travail sont quelques-unes des complications non létales auxquelles on peut faire face.
Du coup, il est nécessaire de bien encadrer ses apports en oméga-3 pendant la grossesse. De plus il est préférable d’opter pour des oméga-3 d’origine végétale, issus des salades, de l’huile de noix, pour ne citer que ceux-là.
Des compléments alimentaires à base de DHA sont également recommandés. Même si leur efficacité est controversée. Il est cependant conseillé d’éviter des sources d’oméga-3 tels que les laitages et viandes. Pour se prémunir des risques de pathologies liées à leur conservation.