Les enfants sont parfois laissés pour compte dans certains pays. Les taux de mortalité augmentent à la suite de blessures évitables. Des enfants meurent sous la garde du gouvernement. Certains souffrent et meurent de maladies évitables par une bonne hygiène. D’autres sont bloqués dans des centres de détention et des hôpitaux psychiatriques en raison de l’incapacité des autorités à trouver des environnements moins restrictifs, ce qui entrave leur développement à des moments critiques de leur vie.
Les enfants manquent de voix et de capital politique pour faire entendre leurs problèmes. Les politiques et les institutions nuisent collectivement à la santé mentale et physique des enfants. Certes, les nombreux problèmes auxquels les enfants sont confrontés ont été signalés, mais le manque d’attention coordonnée face aux nombreuses causes d’échec du système entrave la dynamique de changement.
Un problème très vieux
La nécessité d’efforts globaux pour résoudre les problèmes des enfants n’est pas nouvelle. Pendant des années, l’attention portée aux besoins de santé des enfants s’est traduite par une amélioration de plusieurs indicateurs de santé.
Voici une vidéo parlant des droits des enfants :
Les récents rapports d’échecs dans plusieurs domaines de la santé des enfants sont particulièrement alarmants, car ils vont à l’encontre de la nécessité d’une amélioration continue, reflétant plutôt l’inversion des succès antérieurs.
Impliquer les enfants
Les défenseurs des droits de l’homme et les fondateurs du secteur associatif, y compris les travailleurs sociaux, les psychologues, les activistes de la justice sociale et d’autres institutions cherchent à résoudre les innombrables problèmes individuels qui menacent l’avenir des enfants, mais cela ne suffit pas.
Pour garantir un grand changement, les enfants doivent faire partie du programme de manière proactive plutôt que réactive. Les cadres internationaux relatifs aux droits de l’homme et des enfants fournissent une base solide pour hiérarchiser les droits des enfants. À la suite de la déclaration des droits de l’enfant de 1959, la convention relative aux droits de l’enfant a établi la responsable de l’État d’assurer le bien-être des enfants, mais ce faisant il est parfois leur pire bourreau.