Après l’accouchement la filière génitale de la femme subit des modifications irréversibles naturellement. Le vagin et la vulve du fait de la distension durant l’effort de travail perdent en élasticité et adoptent une nouvelle conformation qui n’est pas du goût de toutes les femmes. Puisque la médecine a vocation à solutionner tous les problèmes de santé, elle a mis sur pied des techniques de rajeunissement vaginal et vulvaire. Nous faisons le point à leur sujet.
Le rajeunissement vaginal et vulvaire c’est quoi au juste ?
Le rajeunissement vaginal et vulvaire se défini comme un pan de la chirurgie via lequel le médecin résout des problèmes fonctionnels et esthétique de l’extérieur de l’appareil génital féminin.
Diverses techniques de rajeunissement sont utilisées à cet effet, mais quand peut-on réellement subir une telle intervention ?
Quand peut-on faire rajeunir son vagin et sa vulve ?
Trois périodes sont privilégiées par les médecins pour pratiquer des rajeunissement vaginaux et vulvaires :
- En post-partum précoce : cette période s’étale de la naissance de bébé au 24ème jour après l’accouchement. Elle est surtout propice pour la réparation de défauts tels que l’épisiotomie pratiquée durant l’accouchement pour accroitre artificiellement le diamètre de la vulve et faciliter le passage de l’enfant.
- Deux à trois mois après l’accouchement : cette période est plutôt propice pour réparer des problèmes liés à l’incontinence urinaire, ou même rééduquer le périnée.
- Six à 12 mois après l’accouchement : cette période est indiquée pour réparer des relâchement vaginaux, les troubles sexuels ou des problèmes d’anorgasmie.
Les différentes techniques de rajeunissement vagino-vulvaire
Deux techniques sont utilisées par le chirurgien pour faire rajeunir un vagin et une vulve. La première d’entre elles est la photobiomodulation.
La photobiomodulation est la technique la moins invasive de rajeunissement et consiste à appliquer une source lumineuse sur les parties intéressées afin de stimuler l’action des mitochondries des cellules. Elle se fait via des panneaux ou sondes endovaginales. Le but est de stimuler au maximum la régénération cellulaire.
La seconde technique est la plus invasive, puisqu’elle met en jeu l’usage d’un laser vaginal. Cette intervention se fait sans anesthésie et n’est que très peu douloureuse. La lumière émise par le passage du laser va stimuler la revascularisation et donc la nutrition des tissus lésés. L’objectif est de faciliter et accélérer la production de fibroblastes, de collagènes et d’élastine qui feront raffermir les parois.