Toujours dans notre thématique consacrée aux tenants et aboutissants de la grossesse et de l’accouchement, nous proposons aujourd’hui un topic qui donne plus de détails sur les moyens mis en jeu par le personnel soignant pour éviter les hémorragies du post-partum.
Provocation de contractions afin d’expulser le placenta et ses annexes
Le placenta ne s’insère pas tout seul dans la muqueuse utérine. Il est notamment secondé par des annexes, dont des cotylédons, qui agrippent la paroi utérine afin d’y créer des canaux via lesquels les échanges se feront avec le fœtus.
Une fois que l’enfant est expulsé de l’utérus de la maman gestante par le biais du travail, il est important pour la sage-femme de provoquer (s’il n’y en a pas) des contractions afin de faciliter l’expulsion dudit placenta.
La révision utérine peut sauver une vie
Beaucoup sont les femmes qui ne comprennent pas le bien fondé de la révision utérine. Pourtant, sans cette étape un instant de bonheur suite à l’accouchement peut vite se transformer en drame familial suite à une hémorragie meurtrière du post-partum.
Bien que douloureuse, la révision utérine est hautement primordiale pour prévenir les hémorragies du post-partum. Laissez donc la sage-femme vous sauver la vie.
Suture de l’épisiotimie pour prévenir les hémorragies
Parce que le poids de bébé est plus conséquent que ce que ne peut supporter l’utérus de sa maman, parce que les dimensions de bébé sont plus imposantes que le passage de la filière génitale de sa maman, il est nécessaire parfois de recourir à une épisiotomie. Cette opération consiste à artificiellement augmenter le diamètre de la vulve via une incision médiane .
Cependant, l’épisiotomie revêt un fort risque hémorragique. D’où il est nécessaire de vous assurer qu’après l’accouchement, la sage-femme suture la fente qu’elle a créé pour faciliter l’accouchement.