Dans le but de privilégier leur carrière, pas prêtes à devenir maman, la pression de la société ou le non désir ponctuel de paternité du conjoint… les raisons qui poussent les femmes à repousser leur maternité sont multiples mais des solutions existent afin de les aider le moment venu, à elles aussi devenir mamans. Notamment l’autoconservation des ovocytes. Qu’est-ce que c’est au fait ?
On dit en réalité ovocyte II et non ovule
L’école nous apprend que pour qu’un nouvel être humain puisse être créé, il est nécessaire au préalable qu’un spermatozoïde (produit par l’homme) et un ovule (produit par la femme) se rencontrent et fusionnent. Il s’en suit la formation d’un l’œuf qui en se développant abouti au bout de 9 mois à l’accouchement d’un petit humain.
En fait cette assertion n’est vraie qu’en partie. Dans le fond surtout. Mais sur la forme, il est important de rappeler qu’ovule est tout simplement une appellation commune de convenance puisque c’est dans la réalité des faits un ovocyte II qui fusionne avec le spermatozoïde. Produit par les ovaires de la femme les ovocytes II sont le fruit d’un long processus visant à mettre le corps de la femme en situation de procréation.
Or dès la naissance le corps de la femme a un nombre prédéfini de cellules qui après un processus de transformation, deviendront des ovocytes II. En somme lorsque le stock est épuisé la femme n’est plus en capacité de procréer. Et ce stock s’amenuise d’année en année, d’où l’importance de conserver quelques-uns de ces ovocytes II en vue d’une utilisation ultérieure.
Cette petite mise au point effectuée, en quoi consiste l’autoconservation d’ovocytes II ?
L’autoconservation des ovocytes II en question
Surtout recommandée vers l’âge de 30 ans l’autoconservation des ovocytes II est très encadrée en France, puisque la femme demandeuse doit suivre un traitement médical susceptible de l’empêcher plus tard de procréer. Parmi lesquels la chimiothérapie, la radiothérapie…
Si toutefois vous souhaitez faire congeler les vôtres sans vous mettre en marge de la loi, il faudra voyager pour la Belgique ou l’Espagne.
Grossièrement, l’autoconservation des ovocytes se fait par une congélation ultra-rapide ou vitrification de ces celles germinales, après ponction dans l’ovaire. Des examens sont nécessaires afin de confirmer si oui ou non vous êtes aptes à supporter un traitement hormonal préalable à la ponction d’ovocytes.