Ce terme revient régulièrement dans le jargon médical de la maternité en particulier et du service de gynécologie et obstétrique. Qu’est donc l’éclampsie, et de quels moyens disposent les professionnels de santé pour la prévenir ?
L’éclampsie, un mal qui guette les femmes enceintes
Sans vouloir rentrer dans un cours de médecine, nous traiterons ce sujet en ne fournissant que des informations essentielles à savoir si vous êtes vous aussi enceinte.
En effet, l’éclampsie est à l’origine de nombreux décès parmi les femmes enceintes et même les bébés à venir. De même qu’à l’origine de nombreux handicaps que traineront des femmes enceintes tout au long de leur vie même au lendemain de l’accouchement.

Définie comme une hypertension artérielle en contexte de grossesse, l’éclampsie est plus que jamais au cœur des débats du fait de sa recrudescence. Nous devons d’ailleurs cette élévation de nombre d’éclampsie essentiellement aux conditions de vie de notre civilisation moderne.
Cependant, toute femme enceinte n’est pas susceptible de développer une éclampsie. Elle est plus sujette à souffrir d’une pré-éclampsie qui si elle est non ou mal traitée, évoluera vers une éclampsie qui est dans la quasi totalité des cas synonyme de césarienne d’urgence.
Comment prévenir l’éclampsie ?
Survenant au troisième trimestre, l’éclampsie se traite comme toute hypertension, mais est avant tout assimilée à une évacuation du produit de conception en urgence.
Pour éviter de développer une éclampsie, il est recommandé de vérifier des signes d’alerte qui sont susceptibles de vous faire développer une pré-éclampsie. Sans pré-éclampsie, il n’y a pas d’éclampsie.
Parmi les éléments de surveillance, on retrouve notamment l’asthénie ou les céphalées sur fond de troisième trimestre de la grossesse. De même que des douleurs à l’estomac et même du stress. Devant une suspicion de ces symptômes une consultation aux urgences est recommandée. Consultation qui peut nécessiter un dosage de l’albuminurie, l’un des marqueurs biologiques de la présence ou de la gravité effective de la pré-éclampsie.
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