Avec plus de 2 000 nouveaux cas découverts chaque année, les cancers de l’enfant sont une véritable fléau qui menacent notre avenir. Si cette incidence semble assez ridicule par rapport aux autres cancers plus répandus, il s’agit malheureusement de la seconde cause de mortalité chez les enfants, après les accidents domestiques et routiers. La recherche se mobilise de plus en plus autour de la mise au point de nouveaux traitements relatifs à ces cancers infantiles. Nous faisons le point
Les principaux formes de cancers infantiles
On compte principalement 5 formes de cancers touchant le plus d’enfants. Notamment les cancers du système nerveux (moelle épinière, cerveau) , des os, de la rétine, des yeux ou des reins. Le plus redoutable étant la leucémie. 40 % des cancers infantiles sont en effet des leucémies. 60 % étant les autres formes de cancers.
Toutefois, si les cancers infantiles sont moins nombreux, leur évolution est exponentielle, comparée à celle des cancers des adultes. En somme, un cancer infantile progresse et tue bien plus vite qu’un cancer chez l’adulte.
Les traitements actuels
D’après des études menées par des collèges de praticiens, les cancers pédiatriques sont en progression depuis les années 70. En moyenne on note une augmentation de 1 % des cas de cancers chez l’enfant chaque année désormais.
Parmi les techniques de traitement proposées aux familles, on trouve notamment ceux dérivés des traitements administrés aux adultes. Soit la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie, l’hormonothérapie et les thérapies ciblées spécifiques.
La place de la recherche, les avancées actuelles
La recherche se mobilise toujours plus autour de la mise au point de nouveaux traitements contre les cancers infantiles. En effet, du fait de leur complexité relative comparée aux cancers des adultes, ces cancers infantiles nécessitent des traitements spécifiques.
Avec 3 cas de guérison sur 4 cas de cancers infantiles, l’immunothérapie propose une réelle alternative aux autres traitements. Tout en imposant moins d’effets secondaires.