L’heure est assez grave en ce qui concerne la fertilité de notre espèce. Le réchauffement climatique menace la production de spermatozoïdes, de même que la matière utilisée pour la conception de sous-vêtements masculins. Désormais nous apprenons que des ustensiles de cuisine seraient eux aussi responsables de l’altération de la fertilité aussi bien féminine que masculine.
Une histoire de revêtement
Les ustensiles de cuisine ont assez peu évolué depuis leur avènement. Excepté peut-être le revêtement interne de certains d’entre eux, dont notamment les poêles et crêpières, qui sert à empêcher les aliments de coller durant la cuisson. Ce revêtement est essentiellement constitué d’un composé appelé perfluoralkylés (PFC). Un composé désormais classé dans la catégorie des perturbateurs endocriniens.
L’industrie de fabrication de ces accessoires de tous les jours connait plusieurs types de PFC, mais seuls deux seraient potentiellement nocifs pour l’organisme, selon les scientifiques qui ont mené es travaux à ce sujet. Il s’agit des PFOA (perfluorooctanoïque) et PFOS (acide perfluorooctanesulfonique).
Les PFOA et PFOS seraient néfastes pour la fertilité
Tous deux interdits en France depuis 2015, ils sont les plus couramment utilisés. Les PFOA et PFOS auraient un effet pervers sur les hormones produites par le corps humain. L’étude menée par les scientifiques s’est surtout focalisée sur les effets néfastes de ces substances sur le corps de l’homme. Pour ce faire, ils ont conduit des travaux sur le long cours en évaluant le développement génital de garçons vivant dans des zones où l’eau était contaminée par des PFC.
Le résultat est sans appel, puisque ces enfants sont dotés de pénis de plus petite taille que la moyenne. Or selon des études sérieuses menées il y a des décennies de cela, la taille du pénis influe non pas sur les performances câlines, mais surtout sur la fertilité de l’homme. Un pénis de plus petite taille réduit la proportion de spermatozoïdes pénétrant les entrailles de la femme en vue de féconder son ovule.