La recherche montre que nous sommes tous nés avec un nombre donné de neurones qui participent à l’empathie. Mais les premières expériences de la vie déterminent notre action. À l’approche de la fin de l’année, la plupart des gens sont bombardés par des demandes de dons envoyées par courrier électronique et par courrier postal émanant d’organismes de bienfaisance.
Certains sont des cibles faciles, facilement séduits par des appels passionnés visant à améliorer le bien-être des personnes, des animaux et de l’environnement. L’un des principaux experts en empathie, le docteur Helen Riess, enseignante agréée de psychiatrie à l’université Harvard, va cependant donner d’autres conseils.
Les cadeaux à offrir
Au lieu de donner un petit cadeau à une douzaine d’organismes, le docteur Riess a suggéré qu’il serait préférable de choisir un ou deux pour lesquels une contribution plus substantielle peut vraiment faire la différence. Elle encourage l’empathie cognitive, une approche plus rationnelle et moins émotionnelle.
Voici une vidéo parlant de l’apprentissage de l’empathie à l’école :
L’empathie ne signifie pas dire oui à chaque demande. Il faut reconnaître que vous ne pouvez pas sauver le monde et donner aux organisations des dons importants. Il est essentiel de s’inspirer de son expérience pour déterminer le projet qui vous tient le plus à cœur et mérite le plus votre argent.
Tous les dons sont bons
Il n’y a pas de dons malsains qui peuvent finalement vous faire sentir plus mal, ou du moins c’est rare (exemple : financer une œuvre en réalité mauvaise puis s’en apercevoir). Il est important d’être empathique, mais également de définir de saines limites. Si vous êtes une personne très sensible, vous devez apprendre à canaliser votre énergie.
Une empathie saine, c’est quand vous donnez de votre cœur, mais sans vous mettre à la place d’un martyr. Même si les individus trop empathiques peuvent être leur propre pire ennemi, ceux qui semblent dépourvus d’empathie paraissent plus angoissants. Ils sont centrés sur eux-mêmes, narcissiques, réfléchissent toujours à ce qui les concerne, ne reconnaissant jamais les besoins des autres.