L’accouchement est probablement l’une des circonstances les plus marquantes pour la vie d’une femme. Pour certaines tout se passe comme sur des roulettes, tandis que d’autres sont obligées de subir une césarienne pour pouvoir donner la vie. Avec tous les risques que cette intervention d’allure anodine comporte. Dans quels cas fait-on une césarienne ? Voici 4 des indications absolues de césarienne.
#1. Un antécédent de césarienne
Une femme qui a déjà subi une césarienne a de fortes chances de voir sa prochaine grossesse se solder par une nouvelle césarienne. Cependant une donnée importante est à prendre en considération, car si la dernière césarienne a été réalisée au-delà de deux ans, l’indication absolue de césarienne est levée. La femme subit une épreuve d’accouchement par voie basse et c’est uniquement en cas d’incapacité à mettre bas par voie naturelle que l’indication de césarienne est nouveau considérée.
#2. Un gros bébé
Bien qu’en médecine le terme gros bébé n’ait strictement aucune valeur (on parle de bébé macrosome), les fœtus dont le poids est supérieur à 4,5 kg n’ont quasiment aucune chance de venir au monde par voie naturelle. De nombreuses complications mettant en jeu le pronostic vital de la maman + ce poids posent automatiquement l’indication absolue de césarienne.
#3. Une anomalie placentaire
Le placenta est cet organe créé par les cellules du nouveau-né et qui permet les échanges (énergie et nutriments) en vue du développement de l’organisme à venir. Cependant, il peut être sujet à des anomalies. Surtout des anomalies de positionnement. La plus connue est le placenta prævia. Il s’agit d’une indication absolue de césarienne.
#4. Une infection au long cours
Rappelons ici que toute infection ne représente pas une indication de césarienne. En effet, seuls dans des cas d’infections au long cours telles que l’infection au VIH, ou l’hépatite, représentent des indications absolues d’accouchement par voie haute ou césarienne.