Voilà une statistique que l’on peut scander en étant sûr de ne pas se tromper. En effet, 100 % des femmes ayant accouché un enfant aussi bien par voie naturelle que par césarienne, ont dû subir une révision utérine post-partum. Qu’entends-t-on par révision utérine ? Qu’est-elle exactement ?
Au fait c’est quoi la révision utérine ?
La révision utérine se définit comme étant la vérification de la vacuité utérine par le biais d’un acte manuel réalisé par le personnel soignant, après l’accouchement. Aussi bien par césarienne que par voie basse.
Dans quels cas réalise-t-on la révision utérine ?
La révision utérine était jadis systématique chez la femme après l’expulsion de son enfant. Or désormais il y a trois indications à la révision utérine. Notamment une hémorragie du post-partum, la rétention placentaire et l’utérus cicatriciel.
Pour aller plus loin on parle de rétention placentaire lorsqu’après expulsion du nouveau-né, des débris placentaires sont piégés dans la cavité utérine. On parle ensuite de d’utérus cicatriciel lorsqu’une femme en phase de travail d’accouchement avait au préalable subit une césarienne durant une grossesse antérieure. Cet acte chirurgical sous-entend le fait d’ouvrir par le biais du bistouri l’utérus, après quoi il demeurera une cicatrice.
Si vous êtes concernés par l’une ou l’autre de ces trois indications, vous bénéficierez d’une révision utérine. Concrètement, comment se déroule la révision utérine ?
Comment se déroule
Ce geste médical peut être entrepris par la sage-femme ou le médecin qui a conduit l’accouchement. Geste, manuel, il consiste en l’insertion dans la cavité utérine et au travers du vagin, d’une main gantée (gants stériles) qui ira racler l’intérieur de l’utérus afin d’en déloger les éventuels débris placentaires.
Durant cet acte toute la cavité utérine est révisée par la main de celui ou celle qui la pratique. Naturellement douloureuse, la révision utérine est sans douleur en cas de péridurale.