L’accouchement, toutes les femmes l’appréhendent. Et ce n’est pas leur faute, puisqu’elles sont en général mises en garde par des amies, des soeurs, des tantes et même parfois leur maman. Qui leur font part de leur douleur durant l’expulsion de leur bébé au bout de 9 mois de grossesse. Cependant, si on vous disait qu’il est tout à fait possible d’accoucher sans peine ni douleur ? Le croiriez-vous ? Pourtant ça existe bel et bien. Un terme est même utilisé pour le désigner : accouchement eutocique.
Les critères de l’OMS
Pour qu’un accouchement puisse être qualifié d’eutocique, il existe des critères qu’il se doit de remplir cumulativement. Ainsi est qualifiée de naissance normale ou eutocique une naissance dont le déclenchement est spontané et non induit, à bas risque de son début (suite à la survenue des contractions utérines) jusqu’à l’expulsion du nouveau-né.
De même, cet accouchement doit être fait selon une présentation en pôle céphalique de l’enfant. L’accouchement doit de plus intervenir entre la 37e et la 42e semaine d’aménorrhée, et où après la naissance mère et enfant sont en bonne santé. Surtout l’enfant ne doit avoir bénéficié d’aucune manœuvre de réanimation à sa naissance.
Et qu’entend-t-on par déclenchement spontané de l’accouchement ?
En pratique courante, un déclenchement spontané de l’accouchement est la survenue de toute contraction utérine dès rupture de la poche des eaux. De plus les contractions doivent être rapprochées et suffisamment efficaces pour permettre une dilatation suffisante du col utérin de la femme, capable de laisser passer sans entrave son enfant.
Sachez enfin que la péridurale ne fait absolument pas partie des critères de classification de l’accouchement eutocique selon l’OMS.