AlloFamille évolue et innove enfin en lançant une rubrique inédite baptisée « Parlons-en ». En effet, après avoir remarqué avec insistance certaines de nos lectrices et même des lecteurs poser mille et une questions en commentaires et inhérentes à un sujet en particulier, nous avons décidé de vous entretenir une fois par jour, par semaine, par mois sur ce dernier afin d’améliorer votre compréhension du corps humain, de la conception, la grossesse, la famille, les enfants. Dans cette édition de Parlons-en, nous évoquerons les leucorrhées ou pertes blanches durant la grossesse. En effet, de nombreuses femmes enceintes y font face, mais sont parfois démunies ou ne savent pas comment réagir !
Au fait les leucorrhées c’est quoi exactement ?
C’est facile de prononcer des mots mais encore faut-il savoir de quoi il s’agit et surtout comment les interpréter. Car le mot leucorrhées est employé à tort et à travers par les femmes mais peu d’entre-elles savent réellement ce que cela signifie.
Pour faire simple, en gynécologie les leucorrhées sont tout saignement non sanglant (pas de traces de sang) provenant de l’intérieur de l’appareil génital féminin et extériorisé par la voie du vagin. Elle doit être cependant différenciée de la glaire cervicale secrétée durant la période ovulatoire de la femme. En règle générale, il peut arriver que des leucorrhées soient physiologiques. Cependant, leur présence est rarement anodine.
Les types de leucorrhées
On en distingue divers types, selon leur abondance et selon leur couleur. Selon l’abondance on distingue les leucorrhées de faible, moyenne et grande abondance. Selon leur couleur, on en distingue les leucorrhées laiteuses (blanches) ou verdâtres. Et communément des leucorrhées de moyenne ou grande abondance, de couleur laiteuse ou verdâtre, sont un mauvais signe.
Dès lors le médecin vous fera passer une série d’examens afin de desceller la cause et l’origine de votre leucorrhée, et y remédier par le biais de médicaments. Toutefois même en temps de grossesse les leucorrhées peuvent être présentes sans pour autant que cela ne soit lié à une maladie. C’est leur abondance