Les deux dernières semaines ont vu une vague de reportages sur la manière dont les services de douane et de protection des frontières américains traitent les immigrants à leur arrivée dans le pays. Le lundi 1er juillet, les législateurs ont visité les installations de patrouille des frontières à El Paso et à Clint, au Texas, et ont parlé avec des femmes qui y étaient détenues.
Les femmes ont raconté que leurs enfants leur avaient été enlevés. Ils auraient été détenus ans des cellules exiguës avec un accès limité à de l’eau fraîche et avaient reçu l’ordre de boire aux toilettes. Ce jour-là, ProPublica a rendu compte d’un groupe Facebook secret d’agents de la police des frontières, compos de près de dix mille membres, qui a publié des insultes vulgaires à l’encontre des immigrants.
Des situations assez surprenantes
Auto-imposé est vraiment le mot juste pour définir la situation des enfants immigrants. Il s’agit là d’une chose qui n’est pas très inhabituelle, mais qui n’est pas aussi difficile en termes de capacité, surtout dans un pays aux ressources considérables.
Voici une vidéo relatant ces faits :
Chaque fois qu’on observe des lacunes en termes de conditions de détention, d’accès insuffisant au programmes nécessaires, d’attention insuffisante accordée aux services de santé mentale, la raison en est qu’il n’y a pas d’argent, ni de capacité, ou il n’y a pas d’expertise. C’est un choix politique. C’est un choix d’infliger ce genre de conditions aux gens, et dans ce cas aux enfants.
Le droit des enfants n’est pas respecté
Les pays de l’Union européenne ont très peu d’enfants en détention, qu’il s’agisse de la justice pour mineurs ou de la détention de l’immigration, par rapport aux États-Unis. Les États-Unis sont un peu hors du commun dans le monde, au pire sens possible, autour de la détention.
Lorsque les pays européens détiennent des enfants, ils le font souvent avec de nombreux services d’assistance. Ceci n’est pas le cas aux États-Unis. En effet, ils vivent dans des conditions vraiment extrêmes.