Bien qu’ils soient boudés de nos jours, les vaccins sont avant tout un moyen mis en place par les chercheurs afin ralentir ou stopper la propagation de maladies contagieuses. Dont fait partie l’hépatite. Avec près de 4 000 nouveaux cas descellés chaque année, l’hépatite A fait partie de ces maladies dont on peut se protéger par le biais d’un vaccin. Nus faisons le point à ce sujet.
Infection à l’hépatite A, une maladie rebelle
Bien que son incidence dans les pays industrialisés ait fortement diminué ces dernières années, l’infection à l’hépatite A demeure un problème de santé publique.
En effet, causée par le Virus de l’Hépatite A, cette infection a pour histoire naturelle l’issue fatale si elle n’est pas prise en charge. D’autant plus que l’agent pathogène causal est multi-résistant aux méthodes d’assainissement usuelles ou de transformation des aliments. Ce dernier peut même survivre dans l’environnement en dehors de tout hôte. D’où l’intérêt de se vacciner au plus vite afin de se prémunir d’une infection dont il est difficile (mais surtout très coûteux) de guérir.
Chaque année ce sont environ 1 000 nouveaux cas d’infection à l’hépatite A qui sont répertoriés dans l’Hexagone.
Qui doit se faire vacciner en priorité ?
De prime abord les voyageurs sont les sujets les plus à risques. Car les conditions sanitaires ne sont pas aussi avancées dans certains pays qu’en France.
Outre cette catégorie de potentiels malades, on retrouve également dans le couloir des personnes à vacciner en priorité les jeunes accueillis dans les foyers ou établissements pour l’enfance, les personnes atteintes de mucoviscidose ou celles atteintes de pathologies du foie. En outre, votre bébé doit lui aussi être vacciné dès l’âge de 1 an.
Si toutes ces mesures ont pour principal but de réduire les risques de développer une infection à l’hépatite A, quelques signes permettent lorsqu’ils sont déjà présents de diagnostiquer au plus vite (pour un traitement tout aussi rapide) cette maladie. Notamment la jaunisse, ou coloration jaunâtre des yeux.