Toute maman a déjà eu affaire au désagréable toucher vaginal en salle d’accouchement. Ou dans d’autres circonstances… ce geste d’apparence anodin est pourtant l’une des bases sur lesquelles l’évolution d’un travail d’accouchement peut se muer en une césarienne d’urgence. Quand pratique-t-on le toucher vaginal ? Comment le pratique-t-on ? Et pourquoi le pratique-t-on ?
Toucher vaginal : pourquoi et quand le pratique-t-on ?
Différentes raisons peuvent pousser un médecin à pratiquer le toucher vaginal chez une patiente. Cela peut notamment être le cas lors d’un travail d’accouchement afin de vérifier l’évolution de la dilatation du col (et donc l’évolution du travail), comme au décours d’un examen de routine chez votre gynécologue.
Il est à noter qu’en général cet acte médical se pratique soit pour un problème gynécologique nécessitant l’appréciation de la filière génitale de la patiente, soit durant la grossesse (surtout en fin de grossesse) pour apprécier l’état du col utérin.
Toucher vaginal : comment se réalise-t-il ?
Par définition, le toucher vaginal est un temps de l’examen gynécologique, qui consiste à palper et apprécier l’intérieur de l’appareil génital de la femme.
Avant de le pratiquer, le praticien hospitalier se doit dans un premier temps de procéder à un interrogatoire médical, mais aussi et surtout de vous demander votre consentement. Car en effet, même s’il s’agit d’un acte médical auquel le médecin est soumis, vous n’êtes absolument pas obligée de le laisser le pratiquer. Ceci à vos risques et périls bien entendu, vu qu’il pratique un toucher uniquement dans votre intérêt.
Une fois l’interrogatoire fait et son consentement donné au médecin, s’il juge un toucher nécessaire la femme s’installera sur une table d’examen en position gynécologique. Soit allongée sur le dos, les jambes écartées ou les pieds entre les étriers.
La suite de la manœuvre consistera à introduire sans son vagin un ou deux doigts au travers d’une main gantée et après asepsie locale.