D’allure plutôt sympathique, Rosa Maria Da Cruz est une femme au foyer dont la vie vient de prendre un tournant assez brutal. La résidente de Corrèze est sujette à une lourde peine de prison pour maltraitance sur mineure. Elle aurait enfermé deux ans durant, son enfant dans le coffre de son véhicule. Retour sur cette histoire rocambolesque.
De la cave à la voiture de maman
Dans le secret total Rosa Maria donna naissance le 24 novembre 2011 à une petite fille qu’elle baptisa Séréna. Ni ses trois autres enfants, ni son époux et père de l’enfant n’étaient au courant ni de la grossesse de la jeune femme, ni de l’accouchement indigène qu’elle a elle-même réalisé à domicile. Une fois l’enfant né elle l’éleva dans sa cave. Barricadant la porte à l’aide d’un cadenas et empêchant à quiconque d’y pénétrer.
Lorsqu’en 2013 son mari perdit son emploi et passait le plus clair de son temps à la maison, Rosa Maria dû déplacer Séréna qui élût domicile dans le coffre de la voiture de sa mère.
Le garagiste a sonné l’alerte
En 2013 alors qu’elle était chez son garagiste Guillaume Iguacel pour une visite de routine, ce dernier demanda à Rosa Maria d’ouvrir le coffre de sa voiture. Rechignant à s’exécuter et le garagiste entendant des bruits assez suspects surgir du coffre, il dû attendre le départ de Rosa pour ouvrir le coffre de son véhicule en douce. Il y découvrit Séréna dans son plus simple appareil gisant sur un couffin rempli de crasse.
Un passage au tribunal très médiatisé
Jusqu’à présent rien ni personne ne sait réellement ce qui a motivé un tel geste de la part de la jeune femme, mais le 12 novembre dernier Rosa Maria est passée devant la justice. Jugée pour violences volontaires sur mineurs de moins de 15 ans ayant entraîné une infirmité permanente, Rosa risque une lourde peine de 20 ans de prison.
En effet, à cause du fait qu’elle ait séjourné dans le noir durant près de 5 ans de sa vie, le cerveau de Séréna s’est développé au ralenti et de manière moins harmonisée. La conséquence directe a été l’installation de séquelles permanentes, dont les effets sur sa vie future ne pourront hélas être que moindrement atténués.